L’Ecole Polytechnique de Ouagadougou est présente au Salon International de l’Artisanat de Ouagadougou (SIAO) pour présenter sa création de teintures naturelles.

« Aujourd’hui, nous sommes là pour présenter une innovation dans le domaine de l’habillement et du textile. Nous travaillons sur la teinture naturelle pour l’appliquer au Faso Danfani afin de valoriser ce que nous avons ici au Burkina Faso », a déclaré samedi à l’AIB l’ingénieur textile de l’Ecole Polytechnique de Ouagadougou, Assimi Nikiema.

M. Nikiema a déclaré que ces colorants naturels remplaceront les colorants synthétiques, qui ont montré leurs limites car ils polluent l’environnement et ont des conséquences sur la santé.

« Nous travaillons à utiliser des plantes burkinabè dont nous avons extrait la teinture, qui est naturelle et écologique. Ces teintures ne sont pas polluantes et remplacent les teintures chimiques », a-t-il souligné.

L’Ecole Polytechnique de Ouagadougou expose pour la première fois au Salon International de l’Artisanat de
Ouagadougou (SIAO) grâce au soutien de l’Organisation Africaine de la Propriété Intellectuelle (OAPI), dont la mission est de protéger diverses créations et inventions.

L’ingénieur textile Nikiema profite des visites sur son stand pour présenter également l’École Polytechnique de Ouagadougou, une école d’ingénieurs en ingénierie de conception avec des classes préparatoires intégrées.

L’école propose actuellement cinq filières principales : ingénierie textile, ingénierie mécanique, ingénierie industrielle, ingénierie informatique et ingénierie des télécommunications. C’est une école publique accessible sur concours.

Les nouveaux bacheliers peuvent intégrer l’Ecole en classes préparatoires après avoir réussi le concours d’entrée. Deux ans plus tard, ils accèdent au cycle ingénieur, qui dure trois ans. A l’issue de cette formation, les étudiants obtiennent un diplôme d’ingénieur concepteur.

Non loin de là se trouve le stand de l’actionnariat communautaire, lancé en 2023 par le président du Faso, le capitaine
Ibrahim Traoré.

Selon la responsable du service actionnariat communautaire, Manassira Sanou/Traoré, ils ont enregistré une centaine de souscriptions au deuxième jour du salon, signe que, selon elle, le message passe.

Elle a lancé un appel au peuple burkinabé pour atteindre l’objectif de 100 milliards d’abonnements

Source: Agence d’Information du Burkina