Tour du Faso 2024 : Les Etalons cyclistes dans le dur mais espèrent sonner la révolte

Les Etalons du Cyclisme burkinabè sont présents au 35e Tour du Faso et n’ont toujours pas remporté d’étape à mi-parcours mais espèrent sonner la révolte pour la suite de la compétition.

Le coureur de l’équipe régionale du Centre Daouda Congo a laissé entendre sans conviction, après la 5e étape courue mardi entre Bobo-Dioulasso et Banfora que “nous allons récupérer le maillot jaune”.

Il explique paradoxalement que le Burkina Faso est en difficulté parce que « les équipes présentes en tournée sont en meilleure forme que nous et nous ne nous sommes pas bien préparés ».

Saturnin Yaméogo, de l’équipe nationale A du Burkina Faso, garde espoir mais reste réaliste sur la suite des événements. “Le meilleur reste à venir. On va toujours continuer à travailler pour gagner des batailles car même si on ne gagne pas le maillot jaune on peut gagner des étapes dans les jours à venir Il explique que « nous améliorons nos stratégies, la forme arrive et demain nous ferons mieux ».

Pour le coureur de l’équipe A, cette année
c’est difficile car “ils ont invité des pays plus forts que nous. Cela a élevé le niveau de la compétition”, mais il espère que le Burkina Faso va accélérer le rythme infernal à mesure que la compétition se poursuit.

Saturnin Yaméogo est réaliste et pense que « ça va être compliqué de parler du maillot jaune pour le moment mais il faut gagner des étapes. On travaille collectivement mais le niveau de nos adversaires est élevé. »

Selon le directeur technique national de la Fédération burkinabè de cyclisme, Martin Sawadogo, « la lutte entre les Marocains, les Belges, les Hollandais, les Camerounais et d’autres fait que nous ne sommes pas aidés. Il faut reconnaître que le niveau de compétition est très élevé ».

« Depuis le début du Tour, nous sommes à une moyenne de presque 46 km/h. La vitesse est très élevée et je pense que nous allons revoir les choses. Il reste 5 étapes. Nous allons essayer de voir ce que nous pouvons faire pour gagner une étape. S’il y a une opportunité pour le maillot jaune, nous la saisi
rons. Si ce n’est pas possible, nous devons changer d’objectif avec la recherche d’étapes. »

Pour cela, le technicien burkinabè conseille « l’engagement et l’abnégation pour que tout le monde soit dans les meilleures conditions possibles. On est à 2 minutes du maillot jaune, ce qui veut dire que tout est possible. On est dans un sport mécanique et c’est un classement individuel au temps donc tout peut arriver. Ce n’est pas perdu mais il faut viser une victoire d’étape. »

Lors de la dernière édition, le Burkina Faso avec Paul Daumont avait dominé la course en s’adjugeant le maillot jaune. Pour cette 35ème édition, il est absent et le groupe des Etalons manque clairement de leader pour défendre le maillot jaune de la 34ème édition.

Le coureur burkinabè le mieux placé est Bamassi Soulama de l’équipe régionale de l’Ouest. Il est 5ème au classement général, à 2mn 25 secondes du Marocain El Kouradji Mohcine en jaune.

Source: Agence d’Information du Burkina

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